Cette question, nous sommes beaucoup de parents à nous la poser à un certain moment et pour cause, elle est légitime.
Harry Potter et son univers sont devenus en 20 ans des phénomènes adorés par les plus jeunes. On les retrouve tout d’abord dans des livres, des films mais aussi dans des jeux et jouets en tout genre.
Comment s’y retrouver, comment savoir si oui ou non, nous pouvons d’ores et déjà montrer la saga Harry Potter à notre enfant ?
C’est la question que je me suis posée il y a plusieurs mois lorsque ma fille de 6 ans m’a demandée de regarder Harry Potter à l’école des sorciers.
Après avoir un peu cogité, j’ai accepté et je l’ai donc regardé avec elle. A ma grande surprise, elle a adoré mais surtout, à aucun moment, je l’ai sentie effrayée. Au contraire, elle a réclamé le film suivant.
En quelques semaines, nous avons donc regardé les 3 premiers films de la saga Harry Potter et je lui ai dit que pour le moment on s’arrêtait là car elle était trop jeune pour la suite.
En effet, à mon goût, les 3 premiers opus d’Harry Potter sont assez faciles à regarder pour des enfants entre 6 à 9 ans, les suivants sont un peu plus sombres et plus effrayants.
Cela dit, j’ai estimé que ma grande fille, qui avait 6 ans quand elle a regardé pour la première fois le 1er film d’Harry Potter, était assez mature pour le voir mais je sais très bien que ça ne sera pas le cas de sa sœur de 5 ans qui est bien trop sensible et qui pleure toutes les larmes de son corps quand T’Choupi perd son doudou.
Tout ça pour vous dire, qu’il n’y a pas de règles. J’ai été critiquée quand certaines « mères parfaites » ont su qu’à 6 ans ma fille avait vu Harry Potter mais qui mieux que LA mère de l’enfant en question est capable de savoir ce qui est bon ou pas pour sa progéniture?!
Tous les enfants n’ont pas la même maturité au même âge et ce n’est pas grave. Il faut parler et surtout ne pas forcer.
Et puis, comme nous vivons nous aussi un peu dans un monde magique, si vous sentez votre enfant mal pendant son premier visionnage, il suffit d’éteindre la télé et hop, ça s’arrête.
