Aujourd’hui je me sens nostalgique, nostalgique d’une époque -pas si lointaine- où mes enfants étaient bébés. C’est un sentiment curieux car lorsqu’ils sont nouveaux-nés, on a souvent hâte au contraire qu’ils grandissent vite, qu’ils prennent du poids, qu’ils fassent des progrès en éveil, mais une fois qu’ils ont 4, 5 ans, on commence à regretter le temps où ils n’étaient que de fragiles petits poupons tout dociles.
Avoir un nouveau-né, ce n’est pas forcément gratifiant dans le sens où l’on se contente avant tout de satisfaire ses besoins primaires (le faire manger, le laisser dormir, lui changer ses couches…), et pourtant j’y trouvais du plaisir. C’est l’époque où l’enfant est totalement dépendant de nous, où l’on est tout pour lui. Il est comme une feuille vierge dont on écrirait les lignes. Oui cela me manque de ne plus être le centre de l’univers de mes gnomes. Je suis une égocentrique mégalomane vous croyez ?
En plus je sais que ce phénomène ne va que s’accentuer avec le temps. C’est peut-être pour cela aussi que je souhaite avoir un quatrième enfant. Car dans mon esprit, il est inconcevable que je n’aie plus de bébé de ma vie. Quand j’attendais Titange, à aucun moment je me suis dit : « profite ma vieille, c’est ta dernière grossesse ». Oh ce ne sera pas pour 2015 c’est certain, je ne me sens pas encore prête et il faut que Titange soit scolarisé pour que je me fatigue moins (avec ma béance du col je dois rester allongée autant que possible pendant la grossesse). Mais oui, je me vois bien avec un petit dernier, ça me fait drôlement envie, et je sens -j’espère- que je serais capable de gérer tout ce petit monde.
Au fond j’ai la chance d’avoir de gentils enfants (bon Titange est dans sa phase « terrible two » mais ça va quand même), plutôt autonomes et serviables (sans oublier mon super Mâle de compétition). Oui mais si le petit dernier devait s’avérer être une terreur, que ferais-je ? Je crois que ça ne sert à rien de se poser ce genre de questions, sinon jamais aucune femme ne tomberait enceinte. Il/elle sera sûrement à notre image, calme et réfléchi(e) (oui je sais, j’ai les chevilles qui enflent en disant cela) (juste un peu).
Choupi et Poupette me demandent parfois si je vais mettre un bébé dans mon ventre. Je leur réponds « pas tout de suite, mais peut-être, oui. » Le Mâle est un peu réticent car redémarrer à zéro avec un nouveau né, c’est s’imposer de nouveau de sacrées contraintes et il n’a pas tort. Tout devient plus dur voire impossible comme se faire un resto ou un cinoche en famille. Bon par contre pour les vacances, cela ne changerait pas grand chose, on a pris l’habitude de louer des maisons pour avoir de l’espace et une cuisine ; l’hôtel, ce n’est définitivement pas pour les familles nombreuses ! Pour la voiture cela irait, on a une 7 places. La maison n’a que 4 chambres mais on peut aménager les combles et de toute façon Choupi et Poupette veulent dormir dans la même chambre pour le moment.
Au fond, ce qui serait gênant, c’est la fatigue qui serait engendrée par ce quatrième enfant. Les nuits hachées des premiers mois, les maladies infantiles, les poussées dentaires… Et surtout le temps qu’il faut mettre pour préparer et habiller 4 gnomes avant de pouvoir sortir se balader. Déjà avec trois, ça met un temps fou, alors quatre ! Et qui dit un enfant de plus dit des lessives et des bêtises supplémentaires, moins de temps pour les trois autres, un lave-vaisselle qui tourne en continu, etc. C’est qu’on ne fait pas des enfants pour ne pas s’en occuper convenablement…
Ce n’est pas une décision à prendre à la légère, j’en suis bien consciente. J’ai encore le temps d’y réfléchir avec le Mâle. Mais tout de même, je sens que j’ai encore de la place dans mon cœur pour chérir un quatrième enfant…
idem ici et puis j'ai peur de revivre une 4eme fois le stress de la mort subite du nourrisson qui est une de mes plus grande peur.
J'ai le temps de voir peut être dans ma trentaine on verra…
Idem je trouve que les enfants grandissent bien trop vite… S'agissant d'un quatrième, je ne sais pas quoi te conseiller, tu as l'air de bien savoir peser le pour et le contre, laisse peut-être ton cœur parler 😉
Comme je te comprend . Ici aussi, l'idée d'un petit quatrième ne serait pas pour me déplaire mais L'Homme est catégorique et puis, je me dis que finalement, notre équilibre, tel qu'il est, n'est pas si mal . A voir mais pas trop tard non plus 😉