Link, reviens vite ! (et Zelda aussi, éventuellement)

Oui, je crois qu’on peut le dire, je kiffe grave les aventures de Link affublé de ses belles mèches blondes qui dépassent de son grand capuchon vert pointu (il a dû récolter un sacré paquet de rubis de Noël au pied des fougères si tu veux mon avis).

Comment ne pas parler de Zelda, cette belle princesse inaccessible (sauf pour ses ravisseurs mais on en reparlera plus tard), et qui a réussi l’exploit de donner son nom à cette saga alors que le héros, c’est quand même Link ! Pendant qu’elle n’en fout pas une et qu’elle monte à dos de son célestrier (une sorte de grosse perruche qui vient dès qu’on la siffle), Link, lui, a juste une mission : sauver Hyrule et le monde tout entier. C’est tout. Rien que ça.

« Ah mon célestrier, tu es tellement mieux qu’un poney »

Et bien sûr il est généralement tout seul (les villageois doivent tous être de gros bolosses) et avec un équipement de misère (on peut l’upgrader heureusement). J’espère qu’il touchera une sacrée prime de performance en fin d’année s’il ne meurt pas et s’il atteint ses objectifs (et pas qu’un simple baiser de Zelda).

Zelda, elle, ne s’en fait pas, elle joue de la harpe, caresse les animaux, ramasse des fleurs, chante, et bien sûr, il ne se passe pas 30 minutes sans qu’elle ne se fasse pas kidnapper par le vil Ganondorf. Une rumeur court d’ailleurs sur cette curieuse propension à se faire enlever par le grand méchant Ganon… D’éminents psychologues du Royaume d’Hyrule se sont penchés sur la question et certains supputent que Zelda apprécierait se faire kidnapper, ligoter et se faire fesser. C’est sûr que Link n’en a pas assez dans le bonnet pour faire ça.

Pour finir la présentation des personnages principaux, il y a cette bonne fée très didactique qui t’explique comment avancer dans le jeu et qui a la fâcheuse tendance à insister lourdement avec ses « hey, hey ! » alors que toi, tu veux juste aller dans le sens opposé et flâner tranquillement dans le village : chopper des papillons et des insectes pour les revendre à des collectionneurs, faire coucou au forgeron pour améliorer ton équipement, boire un coup au bar et chanter en étant bourré pour tenter de séduire la serveuse…

« Toi si je t’attrape… »

 
Le grand Link ne va pas quand même pas obéir à une petite une fée microscopique qui le suit partout. En plus, il peut avoir envie de se soulager dans le bois sans être éclairé par une luciole voletant à moins d’un mètre de lui. On sent parfois qu’il aimerait bien l’éclater avec une tapette à fée mais cet accessoire n’est malheureusement pas vendu dans la boutique du village.

Tout ce que je peux dire, c’est vivement la sortie du nouveau jeu Zelda sur Wii U, a priori courant 2014, et ça va être énorme (dans tous les sens du terme) ! D’après le site WiiUDAILY, il y aura autant de donjons que dans les jeux précédents mais ils seront simplement gigantesques : « Some dungeons are so big they’re broken up in 3 parts and will literally take hours to complete”.

Le GamePad et la Console version Premium

Quant au GamePad, ce n’est pas une simple manette avec écran qui fait office de gadget comme on pourrait le craindre : « The Wii U Zelda game will redefine gaming with its features and innovation, and will offer things that only the Wii U can do. “It’ll have some revolutionizing gameplay. It has stuff that would never be possible on any other console, and it’s not just one cool feature, it’s one cool feature after another. Each dungeon will offer a different gameplay experience with the tablet controller. It’ll be the most innovative game ever, they got stuff that
will be copied by others for years.”

Et comme toujours, chapeau (vert) pour la qualité des musiques, très exaltantes, parfois stressantes, mais toujours envoûtantes.

A noter que pour prendre du bon temps, on peut aussi jouer à Ocarina of Time sur la N64 et nouvellement sur la 3DS (le rendu est sympa et Ocarina of Time, ahhhh, une perfection absolue ce jeu !). Il n’y a rien à faire, on ne s’en lasse pas ! Il y a aussi des vieux Zelda à télécharger sur la plate-forme Nintendo (il suffit juste d’acheter une manette Wii compatible, ça coûte dans les 10€).

Cours Zelda, cours ! Il va encore falloir sauver cette pour de Zelda !

En attendant, mon Mâle choupinesque d’amour m’a trouvé le plus beau des cadeaux, le collier de la Triforce que l’on a découvert grâce à Poulette Magique et au Journal du Geek ! Pour passer commande, il faut aller sur le site Etsy et choisir le modèle qui te convient (oui bon, c’est moins romantique que s’il avait dû galoper derrière Ganondorf pour me le ramener, mais c’est trop meugnon hihi !).

Que la Triforce soit avec moi

Bon plan :  5% de réduction en entrant le code promo  » journaldugeek » avant de payer sur le site Etsy. Pour l’achat de la chaîne et du pendentif Triforce en or, cela revient à un peu plus de 60€ FDP inclus. C’est con, ils auraient pu penser à commercialiser les mitaines de la Triforce pour nos valeureux Mâles sans peur et sans reproche pour qu’ils jouent sur leur 3DS sans avoir trop froid aux mimines – ou plus prosaïquement pour sortir les poubelles.

Ah, et j’oubliais, pour ceux qui l’auraient ratée, il y a une belle démo technique sur les capacités de la Wii U avec Zelda justement :

En conclusion : des dizaines de heures de bonheur (même pas besoin de mettre une capote sur le joystick), un jeu avec systématiquement plusieurs mondes, de beaux graphismes, une quête principale longue et captivante, ainsi que des quêtes annexes souvent ludiques qui permettent de rallonger la durée de vie du jeu.

J’aime cette notion de progressivité car tu vas devoir récolter des rubis pour t’acheter des équipements et accessoires de plus en plus performants, et ce n’est pas tout, tu as aussi des fragments de coeur à amasser pour rallonger ta jauge de vie et des coffres-forts à repérer dans les donjons avec tes yeux de lynx (ou ton plan et ta boussole). En général, il y a une dizaine de petits coffres dans chaque donjon et au moins un énorme coffre, récompense suprême pour avoir vaincu le maître des lieux (un fragment de coeur, une grosse arme genre double grapin etc.)

Oh, bah ça alors, un coffre !

Ce que j’adore par-dessus tout, c’est qu’il y a plein de petites énigmes à résoudre pour avancer dans le jeu. Malheureusement, j’ai tendance à penser qu’elles sont devenues beaucoup plus accessibles que dans le temps. « Hey
les concepteurs ! Vous ne pourriez pas prévoir deux levels de
difficulté dans le jeu pour satisfaire les fans historiques : un normal
et un pour ceux qui bouffent du Ganondorf au p’tit déjeuner ! »

Ce qui est sympa aussi, c’est qu’il y a un mélange de « gentils » combats plutôt divertissants, de chevauchées dans les plaines, de combats plus ardus avec des boss et des mini-boss, de découvertes de villages aux décors sublimes, et enfin, des combats activant ta sudation lorsque tu te retrouves face à un boss, le seul, l’ultime: Ganondorf ! J’avoue, il faut bien s’y reprendre une dizaine de fois pour avoir sa peau. Mais à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ! Mouhaha !