J’ai eu un parcours assez classique. J’ai rencontré mon (futur) mari en juillet 2005, et ça a de suite collé, ça ne s’explique pas. Je me suis sentie à l’aise, en confiance. On allait souvent au théâtre puis on prenait des cocktails, rue de la Gaîté par exemple.
Et de fil en aiguille, nous nous sommes follement aimés, et nous avons emménagé ensemble courant 2006. On a adopté notre premier chat (Callisto). Fiançailles en juin 2007. En mai 2008, on achetait notre appartement. Et le 28 juin 2008, je me mariais à l’Homme de ma vie. Puis voyage de noces à Punta Cana et au retour, Alexandre était sagement blotti dans mon utérus (façon passager clandestin).
Notre Choupi est né le 31 mars 2009 pour notre plus grand bonheur. Devenir parents, c’est venu au fur et à mesure, sans panique particulière. Un petit Maître Yoda guidait nos gestes.
J’ai repris le boulot lorsqu’Alexandre avait 5 mois 1/2. Puis le dieu de la fertilité était à fond avec nous puisque Dame Constance nous a fait l’heureuse surprise de pointer le bout de son nez le 18 juillet 2010. Entre-temps, nous avons adopté 3 autres chats. Bref, ça n’a pas chômé chez nous ces 3 dernières années.
Malgré tout, on réussit à garder des moments pour nous, et surtout à s’épanouir en famille. Car il ne s’agit pas de faire des enfants puis de les ignorer. Comme dirait mon patron, quand on a des enfants, on s’en occupe ! Et justement, je regrettais de profiter aussi peu de mon fils parce que je rentrais tard du boulot (rarement avant 19h30).
Je ne t’apprends rien en te disant que le soir passait à une vitesse folle, entre donner le bain (un jour sur deux), préparer le repas, dîner, jouer avec le gnome, préparer ses fringues pour le lendemain… Toujours cette même routine. Et on se couchait complètement claqués (un peu frustrés aussi). Sans parler qu’il fallait tout le temps courir partout, pour être à l’heure chez la nounou, pour prendre le bus, le métro, aller en réunion, caler le rdv pédiatre à 18h45… Et dans mon boulot, il m’était extrêmement délicat de partir « tôt » (tôt étant 18h-18h30…).
Alors vu les problèmes pour trouver un mode de garde adapté dans le 92, la question ne s’est guère posée, j’ai pris un congé parental. Ou plutôt un « boulot parental », car il n’y a pas vraiment de congé. Il y a des avantages : c’est moi le chef à la maison (lol), je me lève plus tard qu’avant (vers 8h30-9h selon le bon vouloir de Poupinette), et je passe beaucoup de moments « plaisir » avec mes enfants.
Le temps de se promener, de jouer, de profiter des premiers rayons du soleil, le temps de cuisiner de bons petits plats, le temps de bouquiner pendant leur sieste, le temps d’organiser des activités de travaux manuels, d’écouter de la musique, d’écrire… J’ai rencontré d’autres mamans en congé parental comme moi ; ça fait du bien de papoter au soleil en regardant nos enfants jouer (et Poupinette pioncer dans sa poussette).
Il y a des points négatifs, je ne vais pas te mentir.
Le plus évident, c’est la perte financière. Le congé parental est un luxe qui n’est pas accessible à tous. Maintenant il existe d’autres difficultés…
Quand ton enfant est malade par exemple. Je touche du bois car mes gnomes ne sont quasiment jamais malades. Seulement, Poupinette fait ses dents en ce moment, et la deuxième paire d’incisives est violente à sortir. Du coup, elle n’est pas bien allongée, et dort peu en journée. Et quand Mister Alex se lève à midi, en général pas de sieste pour lui non plus. Et là ça fait toute la différence car à 18h je suis claquée. Ces enfants ont une de ces pêches !
Il y a le coup de feu du midi qui me rappelle parfois des périodes de gros stress. Les deux gnomes ont faim pile en même temps et je n’ai que 2 bras pour changer les couches, préparer les boissons, les repas, alors il faut courir partout ! Mais maintenant Alexandre est assez autonome et mange quasiment tout seul (quand il ne fout pas son jus de pommes par terre ou dans ses cheveux c’est parfait), donc ça me laisse le temps de nourrir Constance.
Un autre point négatif, c’est qu’hormis les périodes de siestes ou de jeux en autonomie, on ne peut pas vraiment prendre de pause car il faut toujours surveiller les gnomes du coin de l’oeil. Ce qui amène une certaine tension psychologique, surtout quand on sait que la plupart des accidents domestiques surviennent autour de 2-5 ans.
Mais cette tension n’est pas forcément moins difficile que celle du boulot, où on enchaîne les réunions, les coups de speed, les crises, les demandes en urgence, des amendements à préparer, le budget à analyser… Disons que parfois je me sens aussi crevée qu’après une journée de boulot, mais ce n’est pas la même fatigue. Globalement, je me sens mieux et moins stressée dans mon job de maman à plein temps.
Après, je n’ose pas trop me plaindre car j’ai la chance d’avoir deux anges (je touche du bois) mais si mon fils avait mauvais caractère, qu’il ne jouait jamais seul et qu’il hurlait pour un rien, c’est clair que ça changerait ma vision de choses. Je me rappelle d’un gamin gardé par la nounou : une horreur, la pauvre nounou était épuisée dès le mardi car il criait beaucoup, était capricieux et ne savait pas jouer calmement…
Le temps passe vite quand même…
Ce que j’ai remarqué depuis que je suis en congé parental, c’est que les journées, les semaines, les mois, s’écoulent à une vitesse folle. 3 mois et demi sont déjà passés : je n’en reviens pas. Je ne regrette rien, je me sens épanouie et je vois que mes enfants le sont également. Ils sont souriants, heureux. Et pour une maman, c’est tellement gratifiant…
Cette proximité avec mes enfants, je la vis très bien. Ils sont assez complices tous les deux, et j’ai du bonheur à veiller sur ce petit monde. Quant à ceux qui trouveraient ça dégradant, je ne comprends pas. C’est une chance de pouvoir s’occuper de ses enfants, de ne pas payer quelqu’un d’autre pour le faire (si on le souhaite bien entendu, il ne s’agit pas de forcer les mamans à arrêter de travailler !).
Je n’attends aucun remerciement de la part de la société (pourtant je libère provisoirement un emploi et ça fait 2 places en crèche ou chez une ass’ mat’ en plus), je n’attends pas de « bravo madame ». Et au contraire je ne veux pas entendre « quel gâchis » ou que certains s’imaginent que je me tourne les pouces (je ne suis pas comme certaines mamans en congé parental qui se débarrassent de leurs gamins toute la semaine chez la nounou).
C’est mon choix et je l’assume parfaitement, j’en suis heureuse. Peut-être que j’en aurai ma claque dans 6 mois, nul ne peut le dire. Mon mari me soutient dans ce choix, et pour lui ce qui compte, c’est que je sois bien dans ma peau. Le jour où je ne me sentirai plus épanouie dans mon rôle de mère au foyer, alors je redeviendrai une working woman.
Pour réussir son congé parental
Je pense que l’important, c’est de garder le contact avec la vie, avec l’extérieur. D’appeler ses copines, de continuer de faire des sorties, d’avoir des projets personnels. Et c’est ce que l’on fait. Grâce à mon congé parental, on peut partir en pleine semaine et voyager hors des vacances scolaires par exemple, c’est chouette ! Et j’ai du temps pour mon blog et d’autres projets qui me tiennent à coeur.
Alexandre rencontre d’autres enfants de son âge au parc, à la médiathèque… Et mon mari rentre au moins deux midis par semaine pour que l’on déjeune en famille. J’apprécie tous ces moments à 4. Au fond, on est tous gagnants.
Mais certaines femmes ne sont pas faites pour ce job de maman à plein temps. C’est pour cela que le congé parental doit rester un choix. On est toutes dans des situations différentes. En l’occurrence nous, on avait deux bébés à faire garder donc il fallait une nounou à domicile (ce qui rapporte parfois son lot de problèmes), et avec nos emplois du temps bien chargés, il fallait quelqu’un qui accepte de rester au moins jusqu’à 19h-19h30 le soir, chose rare, voire carrément impossible… Et puis ça me plaisait de tenter l’expérience, afin de profiter à fond de mes enfants. Ils ne grandissent qu’une fois !
Mon mari est quelqu’un d’adorable, de serviable, un papa patient et attentionné. Il prend en compte ma fatigue, m’aide dès qu’il le peut et prend le temps de jouer avec les enfants en rentrant du travail. C’est aussi ça, la clé d’un congé parental réussi. Il y a de l’entraide, il y a du dialogue, il y a de l’amour, il y a de la discipline, il y a du respect.
Bon je suis désolée de ce pavé qui part un peu dans tous les sens ; d’habitude c’est plus organisé que cela mais j’ai écrit au gré de mon inspiration ce soir !
Et toi comment est ton planning ? En congé maternité, en congé parental, au foyer ou au boulot ? Est-ce que ça te convient ?
alors là, ici, on a horreur des plannings! On préfère les surprises… programmer un bébé, très peu pour nous…
@ Malorie : je comprends, mais parfois, pour le boulot notamment, on est obligée de prendre en considération certaines périodes à éviter par exemple 😉 Mais c'est toujours la nature qui finit par décider en fin de compte !
J'étais au chômage à la naissance de mon 1er (et j'avoue j'en ai profité et je n'ai pas cherché à re-bosser) puis à la naissance de la 2ème j'ai pris un CP de 3 ans. Je ne regrette à aucun moment, j'ai repris le boulot en Septembre quand ma fille est rentrée à l'école.
Pour le 3eme je prendrais de façon évidence un CP de 3 ans aussi. Même si c'est pas facile tous les jours j'ai savouré d'être auprès d'eux.
(tu as peut être ce msg en plusieurs fois vu que ton blog ne m'aime pas aujourd'hui et refuse d'envoyer le dit msg -_-')
Vaste question & prise de tête …
Roméo est soit du matin soit d'aprèm (et finit à 20H). Y'a du potentiel comme qui dirait.
Pour la garde Papy&Mamie sont à 20minutes.
Ok
Et moi? de quoi j'ai envie mais surtout de quoi peut on se permettre? (je sais pas si c'est bien français ça ^^)
POur la première année de CouetteCouette la question ne se pose pas trop car pour une fois le Dieu anpe est avec moi et m'accorde une formation en cours du soir. Parfait.
Et après? je n'ai que 25ans, j'ai déjà pas mal bossé mais pas dans le sens de cette formation donc serait ce bien raisonnable d'arrêter dès le début,
J'ai pensé au mi-temps qui me permettrait de ne pas être trop mal financièrement (ça c'est encore à voir si ça ne me reviendrait pas plus cher que le congé parental à cause des frais), de garder un pied dans le monde du travail et d'élever la naine (et NuméroBis un jour 🙂 ).
Un temps plein mouais faudrait que j'ai de bons horaires et que j'arrete de finir à 20H …
Et le congé parental? pas sur qu'on arrive à s'en sortir :s
C'est compliqué tout ça, de ne pas avoir la possibilité de faire ce qu'on a envie, de penser argent avant bien-être de son enfant mais bon…
le congé parental m'a fait plus de mal que de bien, enfin je parle pour moi psychologiquement je tiens plus, les mercredis et vacances sont une epreuve pour moi…je me suis oubliée et je crois que c'est la chose à pas faire quand on decide de prendre le congé parental
Waouuuuuuh quel article, je m'y reconnais à 100%.
A 37 ans et à l'arrivée de BB 3 j'ai fait le choix de prendre un congés parental, moi la working girl. A cette annonce tout le monde a été unanime " tu ne tiendras jamais" et pourtant ça va bientôt faire un an et j'adore ça(ça mme fait d'ailleurs un peu peur d'aimer tellement ça).Comme toi j'adore pouvoir prendre mon temps, lire si je le veux pendant la sieste, tricoter(et oui c'est redevenu fun), me balader avec les loulous, changer la déco de la maison(là je me suis un peu emballé), aller voir des expo ou encore ne rien faire et sans remords : j'adore.
Le temps file file file et je profite de chaque journée en espèrant tout de même que l'envie de retourner dans le monde du travail revienne un jour mais bon pas tout de suite…
Alors moi tu le sais c'est boulot boulot lol Je m'en sors bien, je suis heureuse de voir mon petit épanoui chez la nounou mais parfois, tout ça me pèse. Il a eu une gastro cette semaine et j'en étais malade que ce soit mon mari qui doive rester avec lui. Que sa maman ne puisse pas être là. Enfin, ce n'est pas toujours évident, et plus ça va, plus j'envisage un petit congé parental pour le deuxième…
4 ans de congé parental ici (j'ai fait 3 enfants en 1 an si si c'est possible!) et je me retrouve parfaitement dans ton article ;-).
Auj, j'ai démissionné de mon taf pour devenir créatrice! ouverture de la boutique prévue en fevrier 2012!
Ici plus de planning, car ca tombe toujours à l'eau. On prend la vie comme elle vient avec ce quelle accepte de nous donner.
Je suis mère au boulot, et ca ne me convient pas mais le congés parental est un luxe que l'on ne pouvait pas se permettre. Je ne vois plus passer ma vie, je ne me plais pas dans mon boulot et je ne vois pas évoluer ma fille.
En tout cas tu as l'air de le réussir ton congés !
Alors moi j'ai décidé de prendre un congé parental car impossible de laisser mon bébé à quelqu'un ! Je suis très fusionnelle et j'aurais l'impression de ne pas le voir grandir…
J'aime bien rester chez moi, je ne m'ennuie jamais, je trouve toujours quelque chose à faire !
Et nous avons un autre point en commun… Mon mari était assistant (puis conseiller) parlementaire jusqu'à l'année dernière ! 😉
Congé maternité, que je prolongerai cette fois, je crois. 6 mois, 1 an, 2 ans, 3 ans, je n'en sais encore rien…
@ femin'elles : c'est agréable de lire que tu as savouré ton congé parental pour ton 2ème et que tu comptes remettre ça ! En plus tu profiteras de tes deux grands en péri-scolaire, ça doit être sympa aussi.
@ Stephanie : tu m'as l'air en pleine réflexion. C'est sûr que l'aspect financier est au coeur de la décision de prendre un congé parental ou non… Si déjà tu as un an avec ta fille en quasi non stop, c'est génial ! Tu verras après ce que tu décides 😉
Concernant le mi-temps, je ne trouve pas que ce soit une bonne idée. En tout cas dans mon boulot ça ne l'aurait pas fait car je sais bien que concrètement, ça n'aurait pas été un vrai mi-temps. Et j'aurais continué de courir partout du matin au soir, il aurait quand même fallu trouver un mode de garde pour mes deux enfants, et j'aurais sûrement ramené plein de taf à la maison le soir alors franchement…
@ eureka : ton expérience montre bien que le congé parental, c'est du cas par cas, et qu'il faut se garder des moments pour soi !
Et en cas de fatigue, il ne faut pas hésiter à demander de l'aide (pour le ménage par exemple, ou déposer les enfants à la halte-garderie pour souffler si on se sent crevée, ou avoir l'aide de sa famille).
Moi j'adorais mon boulot, mais je me sens encore mieux à la maison avec mes enfants (et mes 4 chats), et à mener d'autres projets. Je me sens libre et j'adore ça.
@ 100De : et bien je me reconnais aussi à 100% dans ton commentaire 🙂 On te sent heureuse, ça se voit, ça se lit, bravo, y'a pas de honte à aimer s'occuper de ses enfants, c'est un métier magnifique !
@ amé : je comprends bien ce que tu ressens… Ce qui est curieux, c'est que lorsque je travaillais je me rendais moins compte que maintenant du vide et de la frustration que je ressentais.
Avec Constance, je n'ai rien raté, son premier rire, ses premiers mots, son premier "maman", la première fois qu'elle a rampé…
Pour Alexandre, j'ai l'impression de n'avoir eu que des miettes, et la spirale de la routine métro-boulot-dodo m'empêchait de pleinement profiter de mon ange.
La question du congé parental ne se posait pas pour Alexandre(c'est mal vu dans la société de s'arrêter pour juste "1" enfant). Mais maintenant que je vois la différence, le question ne se posera pas pour un troisième enfant !!!
Te connaissant, je suis sûre que tu seras une maman épanouie et comblée auprès de tes enfants.
@ aimée : quel planning, je n'en reviens pas ! Et félicitations pour l'ouverture prochaine de ta boutique !!! Tu as un site internet ? Ce sont des fringues, des bijoux ?
@ Agat : merci, oui tout se passe très bien. Et si à une période je suis fatiguée (car moi aussi je peux tomber malade lol), et bien mon mari ou mes beaux-parents peuvent venir m'épauler.
Je suis triste de savoir que tu n'aimes pas ton boulot, que ta fille te manque mais que tu n'as pas la possibilité de prendre un congé parental… Tu t'es bien renseignée auprès de la caf sur le montant des aides ?
@ Happy Housewife : et bien tout pareil, je suis bien chez moi, mais je ne suis pas autant fusionnelle que toi car je peux laisser mes enfants à quelqu'un d'autre 😉 Par contre je suis une maman-poule et je ne conçois pas les vacances sans mes petits anges. Une semaine sans eux, ce serait dur ! Puis autant qu'ils profitent de nos excursions, car les voyages forment la jeunesse !
Marrant pour ton mari, il bossait à l'Assemblée nationale ou au Sénat (ou en circo) ? Du coup tu comprends pourquoi je dis que mes horaires étaient peu compatibles avec une vie de famille…
@ Miss Brownie : l'avantage, c'est que c'est super flexible, on peut prendre 5 mois puis prolonger d'un an, et on peut même le démarrer après avoir repris le travail. Moi j'avais liquidé mes congés payés avant de démarrer le congé parental. Comme c'est ton 3e gnome, tu vas avoir un congé postnatal plus sympa déjà 🙂
Pour moi, il n'y a pas eu de congé parental. J'ai tout mené de front: boulot super prenant mais aussi très intéressant, deux enfants gardés par ma maman (ce qui est un énorme avantage), mari accro à son travail. Ca s'est néanmoins bien passé. Mes heures à la maison n'étaient consacrées qu'à ma petite famille. Bien-sûr, ma maison n'était pas toujours nickel-chrome, mais tant pis… Je croyais que je poursuivrai ainsi jusqu'à la retraite et puis, à 42 ans, j'ai fait une espèce de dépression. J'étais tout simplement épuisée. Alors, stop !
Et j'ai pu profiter un max de mes 2 nains devenus grands (18 et 13 ans à l'époque), qui ont bien apprécié que je reste à la maison. Cela convient très bien à mon mari aussi. Je suis bien chez moi et je ne m'ennuie jamais.
J'ai encouragé ma fille à prendre un congé parental. Raisonnablement, elle ne peut aller au-delà de 6 mois. Emma aura alors 8 mois. Elles en profitent bien toutes les deux. Mais ma fille commence déjà à craindre non le retour au travail, mais d'être éloignée d' Emma.
Elle sera gardée par….moi
@ Maryvonne : elle a bien de la chance ta fille de pouvoir compter sur sa maman pour garder Emma 🙂 C'est la solution rêvée quand on doit/veut continuer à bosser ! Les horaires sont souples, la confiance est forcément là, et tu lui raconteras plein de choses !
Ta maman vivait quasiment chez toi en fait ? Ou tu lui déposais tes enfants le matin chez elle ?
Tu as bien fait d'écouter ton corps, il arrive un moment où il faut se poser.
Une fois qu'on a goûté au bonheur du congé parental (quand ça se passe bien et que ça nous convient),ça doit être difficile de reprendre… Quand j'y songe, j'appréhende un peu (il me reste 9 mois 1/2 heureusement) !
Bisous
Après avoir tout fait à l'envers, je suis devenue classique avec mon mari! 🙂
MissCouette a failli s'appeler Constance! 🙂
L'important, c'est d'aller de l'avant 🙂
Constance, c'est vraiment un prénom coup de coeur depuis des années, comme Alexandre d'ailleurs. Et comment s'appelle ta jolie petite MissCouette au fait ?
Mes parents habitent à l'autre boût du village (environ 1.5km). Nous leur avons amené Anaïs tous les matins jusqu'à ce qu'elle aille à la maternelle à 3 ans. Ensuite, mon père la récupérait à midi et elle restait chez eux jusqu'au soir.
Lorsqu'elle avait 5 ans, Simon est né. Dès lors, ma maman est venue chez nous le matin, papa venait y déjeuner après avoir récupéré Anaïs et la redéposait à l'école, puis retournait vaquer à ses occupations.
Ils ont été super et, maintenant qu'ils sont très âgés, nous essayons de leur rendre la pareille (91 et 81 ans). Les enfants les adorent….
Anaïs appréhende beaucoup la reprise. Ce sera pour mi-juin. Mais elle aime son travail, alors je pense que ça devrait aller.
Une organisation de rêve 🙂 Le plus dur c'est de se remettre en selle comme on dit !
Moi j'ai pris 6 mois et ça passe vraiment trop vite! encore 2 mois et c'est fini!!!
Tu as eu 2enfants vraiment tres proche ça doit etre beaucoup de travail. Tu en veux un 3eme plus tard?
Pour ton travail, à la reprise tu pense continuer comme avant, les horaires etc…ou travailler moins?
Moi aussi je fais beaucoup d'heures et aussi beaucoup de trajet voiture et ça me fait peur mais pas le choix, il faut bien travailler…
@ ANAIS : bon courage, tu as encore 2 mois alors profite bien !!! Puis tu as trouvé une super nounou 😉
Pas le choix pour le boulot, on va prendre une nounou à domicile pour que ça colle avec nos horaires. 2 enfants rapprochés je trouve ça génial, maintenant je n'ai pas d'éléments de comparaison avec les enfants espacés de 3-4 ans mais nous on est contents comme ça. Et bien sûr il y aura un petit 3ème. Je ne conçois pas la vie avec moins de 3 enfants !
Mon mari était à l'assemblée, c'est clair que les horaires n'étaient pas toujours évidents, le pire c'est quand il était en ministère…
Et toi ?
Pareil, à l'AN.
ok, tu veux dire que tu penserais à plus de 3?
Moi perso 3 serait un grand maximum parce qu'il faut quand même suivre financierement…enfin si on a de bons revenus ça va. Avec les etudes le permis etc etc etc
Pas forcément, mais 3 c'est sûr 🙂 Tu verras le moment venu, c'est difficile de prévoir à l'avance !