Que la Force soit avec les LEGO Star Wars !

« Choupi… je suis… TON PERE ! »
L’heure est enfin venue pour le mâle de s’attaquer aux LEGO STAR WARS !!
Alors, qu’avons-nous ? D’un côté les LEGO, le meilleur jeu de construction qui a fait l’enfance de tous les geeks du monde.
Et de l’autre, l’univers Star Wars, que ces mêmes geeks auraient reconnu comme le plus grand film de tous les temps… si ce n’était qu’un film. Pour certains, c’est devenu aussi vital que la nourriture, même si sur la seconde trilogie, on a frôlé les navets.
Les deux se sont rencontrés il y a dix ans… J’en ai la larme à l’oeil… pour initier la collection ultime du jeu de construction qui a marqué le monde à jamais !!

Chat+ LEGO + STAR WARS = tout Internet en une image !

Han Solo a tiré en premier !

Un vrombissement sourd de réacteurs en plein cosmos… soudain des explosions retentissent et les lasers fendent l’éther ! Des vaisseaux en briques grises glissent à travers l’espace…
Il y a près de 100 boîtes STAR WARS sorties sur la décennie écoulée. Elles ne sont jamais des modèles orignaux, mais systématiquement des reproductions d’engins tirés des films ou séries de la saga créée par George Lucas. Elles se veulent souvent très réalistes, et même quelques boîtes dites « UCS » (Ultimate Collector Series) ont pour objectif d’être des objets de collection dignes des plus belles maquettes.

Mion miiiiooon ! Piou piou piouuu ! Prends ça Dandy !

C’est d’ailleurs là le plus gros défaut de la collection : le souhait de reproduire le plus fidèlement possible les modèles issus des films sacrifie souvent la jouabilité ou la solidité des assemblages, qui peuvent alors fièrement décorer une vitrine mais ne permettent pas à un enfant de jouer. D’ailleurs, LEGO vise plutôt un public adulte avec ces séries.


Les gnomes dans tout ça (je ne parle pas des ewoks)

Je déconseille ces LEGO aux très jeunes enfants, d’autant qu’ils éprouvent rarement de l’admiration fanatique pour tout ce qui vient de Star Wars, contrairement à bon nombre d’adultes (dont je fais partie).

Si on fait abstraction du lien avec les films, certaines boîtes sont clairement ratées, certains vaisseaux sont laids et injouables, et le prix moyen est nettement supérieur aux collections LEGO classiques.
Un tableau assez sombre pour l’instant…

Cherchez l’intrus dans la banlieue d’Endor-sur-gazon

Mais des pépites d’or !

Et pourtant, une poignée de boîtes sont au contraire si réussies et si belles qu’on en oublie leur prix et le fait qu’on soit un adulte pour craquer. Leur réalisme fait que les pièces spéciales (voire parfois uniques !) pullulent dans les boîtes, et les figurines à l’effigie des personnages sont très soignées. Petit aperçu de nos acquisitions au sein de la « Top family » :

– la collection des « planètes » : une douzaine de petites boîtes à 12 € souvent très mignonnes avec une planète en plus d’un engin et d’une figurine. J’ai particulièrement apprécié le x-wing, le tie-interceptor et le republic assault ship. C’est un petit cadeau idéal pour gâter un gnome en attendant Noël.

– 9492 : le TIE FIGHTER. Ce vaisseau emblématique de la saga est indissociable du X-WING. Pourtant cette boîte est quelque peu décevante : le vaisseau est fragile et peu réaliste. Dommage…

– 9493 : le X-WING. C’est l’une des premières boîtes de la collection… et une des plus grosses réussites ! Réaliste et assez jouable, il est équilibré et élégant. Son prix est correct (60€ pour 560 pièces). LEGO doit en écouler beaucoup en profitant de l’aura de cet engin légendaire… Difficile de ne pas céder à la tentation tant il est parfait !

« Luke… utilise la Force ! »

– 75021 : l’ASSAULT GUNSHIP. Un vaisseau issu de la nouvelle trilogie qui dénote du reste de la gamme. Il m’a séduit par ses nombreuses fonctionnalités (canons, petits vaisseaux séparables, cockpits un peu partout…). Il est certes moins joli, mais il est très ludique et à ce titre, est fortement tripoté par les gnomes !

– 10225 : R2D2. J’ai un avis mitigé sur cette boîte. Certains éléments sont une merveille comme les jambes, d’autres sont moins flamboyants tels que le dôme de la tête et le mécanisme du pied rétractable. Il a quand même de l’allure… mais est il est trop petit.

Di bididi bidi di di ! Di di duu !

– 10221 : pour finir, le LEGO ultime : le SUPER STAR DESTROYER. Un philosophe contemporain disait il y a peu : « si on n’a pas de Rolex à 50 ans, on a raté sa vie« . Le mâle dirait plutôt : « si on n’a pas le super star destroyer à 40 ans, on a raté sa vie de papa geek« .

Dieu qu’il est beau… j’en suis amoureux. Il est immense, complexe, effilé, ultraréaliste Plus de 6h pour l’assembler, 6 heures de bonheur total ! Il a bien une poignée de défauts (pied fragile, dessous un peu bâclé, ville un peu répétitive), mais il a une forme et une allure incroyable. Il est bien évidemment cher (comptez 350€ min…) et très grand (plus d’1m20 de long pour 3,5kg, un vrai bébé pour papa geek !), mais il n’est pas si onéreux par rapport à la quantité de briques (3152 pièces) et de plaisir. C’est le modèle qui m’a ramené aux LEGO en me prenant aux tripes, il me le fallait, c’était viscéral. Et les gnomes ont l’interdiction d’y toucher !

Et n’oublions pas que cette collection a connu le Graal du LEGO : la plus grande boîte jamais commercialisée, adulée aujourd’hui par les collectionneurs : la 10179, le MILLENIUM FALCON. Déjà hors de prix à l’époque, vous la trouverez aujourd’hui pour… 6.000 euros. A vos plans d’épargne entreprise !

Conclusionning

Une collection commerciale, pas forcément adaptée aux jeunes gnomes, avec des boîtes à des prix globalement élevés… Mais il y a néanmoins une poignée de pépites briques d’or incroyables et d’achats incontournables ! Cette collection retourne le cerveau de n’importe quel geek qui ne pourra pas y résister : ces LEGO STAR WARS ont d’ores-et-déjà marqué l’histoire des jouets et font honneur à la saga.